
Déontologie
Pour le bon déroulement de ma pratique, votre bien-être et le mien, je suis moi-même suivie par une autre praticienne que je consulte régulièrement (une ou deux fois par mois selon les périodes et surtout mes besoins).
Par ailleurs, je vous conseille vivement de choisir un ou une praticienne supervisé soit par un autre thérapeute (supervision "verticale"), soit par ses pairs (supervision "transverse" lors de groupes de travail par exemple). Le travail sur soi est la clef de la réussite et également une marque d'engagement et de sérieux.
La profession de psychopraticienne
La profession de psychopraticienne est une discipline spécifique du domaine des sciences humaines. Elle implique un diagnostic et une stratégie globale et explicite de traitement des troubles psychologiques, sociaux et psychosomatiques. Les méthodes utilisées reposent sur des théories scientifiques de psychothérapie. Par le biais d’une interaction entre un ou plusieurs patients/clients ce traitement a pour objectif de déclencher un processus thérapeutique permettant des changements et une évolution à long terme.
La profession de psychopraticienne se caractérise par l’implication du thérapeute dans la réalisation des objectifs précités. La psychopraticienne est tenue d’utiliser sa compétence dans le respect des valeurs et de la dignité de son patient/client au mieux des intérêts de ce dernier. La psychopraticienne doit indiquer sa qualification dans les spécialités où elle a été formée
Compétence professionnelle et perfectionnement
La psychopraticienne doit exercer sa profession de manière compétente et dans le respect de l’éthique. Elle doit se tenir au courant des recherches et du développement scientifique de la psychothérapie – ce qui implique une formation continue permanente. La psychopraticienne est tenue de ne pratiquer que les méthodes de traitement et dans les domaines de la psychothérapie pour lesquels elle peut justifier de connaissances et d’une expérience suffisante.
Secret professionnel
La psychopraticienne est soumise au secret professionnel absolu concernant tout ce qui leur est confié dans l’exercice de leur profession. Cette même obligation s’applique dans le cadre de la supervision.
Cadre de la thérapie
Dès le début de la thérapie, la psychopraticienne doit attirer l’attention de son patient/client sur ses droits et souligner les points suivants :
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type de méthodes employées, appropriées à la situation du patient/client
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conditions de travail (y compris les conditions d’annulation ou d’arrêt),
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durée présumée du traitement,
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conditions financières (honoraires, règlement des séances manquées),
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secret professionnel,
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possibilité de recours en cas de litige.
Le patient/client doit pouvoir décider lui-même si et avec qui il veut entreprendre un traitement (libre choix du thérapeute). La psychopraticienne est dans l’obligation d’assumer ses responsabilités compte tenu des conditions particulières de confiance et de dépendance qui caractérisent la relation thérapeutique. Il y a abus de cette relation à partir du moment où la psychopraticienne manque à son devoir et à sa responsabilité envers son patient/client pour satisfaire son intérêt personnel (par exemple, sur le plan sexuel, émotionnel, social ou économique). Toute forme d’abus représente une infraction aux directives déontologiques spécifiques concernant la profession de psychopraticienne. L’entière responsabilité des abus incombe à la psychopraticienne.Tout agissement irresponsable dans le cadre de la relation de confiance et de dépendance créée par la psychothérapie constitue une grave faute professionnelle.
Obligation de fournir des informations exactes et objectives
Les informations fournies au patient-client concernant les conditions dans lesquelles se déroule le traitement doivent être exactes, objectives et reposer sur des faits. Toute publicité mensongère est interdite. Exemples : promesses irréalistes de guérison, référence à de nombreuses approches thérapeutiques différentes, ce qui laisserait supposer une formation plus étendue qu’elle ne l’est en réalité, formations entamées et non terminées.
Relations professionnelles avec les collègues
Si nécessaire, la psychopraticienne doit travailler de manière interdisciplinaire avec des représentants d’autres sciences, dans l’intérêt du patient/client.
Contribution à la Santé publique
La responsabilité des psychopraticiens au niveau de la société exige qu’ils travaillent à contribuer au maintien et à l’établissement de conditions de vie susceptibles de promouvoir, sauvegarder et rétablir la santé psychique, la maturation et l’épanouissement de l’être humain.
Recherche en psychothérapie
Afin de promouvoir l’évolution scientifique de la psychothérapie et l’étude de ses effets, la psychopraticienne doit, dans la mesure du possible, collaborer à des travaux de recherche entrepris dans ce sens. Les principes déontologiques définis plus haut doivent également être respectés à l’occasion de ces travaux de recherche et lors de leur publication. Les intérêts du patient/client restent prioritaires.
Infractions aux règles de déontologie
Les sociétés nationales sont dans l’obligation de créer des instances de recours et d’arbitrage en cas de litige.
